Asthma and Eczema Sufferers Have a Lower Risk of Developing a Cancer
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Men who had a history of asthma or eczema generally had a lower risk of developing cancer, according to a study carried out by researchers at INRS–Institut Armand-Frappier, the Research Centre of the Centre hospitalier de l’Université de Montréal, and McGill University. The findings, published in the Annals of Allergy, Asthma & Immunology, show that male eczema sufferers had a lower risk of lung cancer while those with a history of asthma had a similar effect in relation to stomach cancer.
“Asthma and eczema are allergies brought about by a hyper-reactive immune system – a state which might have enabled abnormal cells to have been eliminated more efficiently, thereby reducing the risk of cancer,” explained Professor Marie-Claude Rousseau of the INRS–Institut Armand-Frappier, one of the co-authors of the research.
The researchers analyzed information that was collected in a study on exposures in the workplace and the risk of developing cancer, undertaken between August 1979 and March 1986. It involved 3,300 men, between 35 and 70 years of age, who had been diagnosed with cancer in one of Montreal’s 18 hospitals, and a control group of 512 people from the general population who did not have cancer.
The researchers used the data from this study to determine if there was a link between allergies such as asthma and eczema and the incidence of eight most common types of cancer.
These findings contribute important knowledge to population health and provide new research leads. Although the study did not allow to identify which specific factors related to asthma and eczema were responsible for reducing the risk of cancer, it offers new angles for research into the molecular and immunological mechanisms that are involved in immunostimulation, a potentially promising strategy for cancer prevention.
The epidemiological study was undertaken by Mariam El-Zein, Marie-Élise Parent, Yves St-Pierre and Marie-Claude Rousseau of the INRS; Khady Kâ of McGill University, and Jack Siemiatycki of the Research Centre of the Centre hospitalier de l’Université de Montréal and of Université de Montréal. It received funding from Health Canada, the Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail du Québec, the Fonds de la recherche en santé du Québec, the Medical Research Council of Canada, the Canadian Cancer Society, and the Canadian Institutes of Health Research.
French:
POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Selon une étude épidémiologique montréalaise, les personnes atteintes d’asthme ou d’eczéma auraient moins de risque de développer un cancer
Montréal, le 20 juillet 2010 - Les hommes ayant un historique d’asthme ou d’eczéma avaient, de façon générale, un risque moindre de cancer selon une étude réalisée par une équipe de chercheurs provenant de l’INRS–Institut Armand-Frappier, du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et de l’Université McGill. Les résultats publiés dans les Annals of Allergy, Asthma & Immunology indiquent également que les hommes atteints d’eczéma avaient un risque plus faible de cancer du poumon alors qu’un historique d’asthme avait un effet similaire contre le cancer de l’estomac.
« L’asthme et l’eczéma sont des maladies allergiques provoquées par une hyperréactivité du système immunitaire, un état qui permettrait peut-être d’éliminer plus efficacement les cellules anormales et ainsi de réduire les risques de cancer », explique la professeure Marie-Claude Rousseau de l’INRS–Institut Armand-Frappier, une des coauteurs de la recherche.
Les chercheurs ont analysé les données recueillies lors d’une étude sur les expositions professionnelles et le cancer menée entre août 1979 et mars 1986 auprès de 3 300 hommes âgés de 35 à 70 ans, diagnostiqués d’un cancer dans 18 hôpitaux montréalais, et d’un groupe témoin de 512 personnes non atteintes de cancer et provenant de la population générale. Leur but : réutiliser ces statistiques pour examiner s’il y avait un lien entre la présence d’allergies comme l’asthme et l’eczéma et l’incidence de huit types de cancer les plus courants.
Les résultats obtenus enrichissent les connaissances dans le domaine de la santé des populations. Bien que l’étude ne permette pas d’identifier quels facteurs spécifiques reliés à l’asthme et l’eczéma seraient responsables de la diminution de risque de cancer, elle ouvre la voie à de nouvelles avenues de recherche pour mieux comprendre les mécanismes moléculaires et immunologiques impliqués dans l’immunostimulation, qui pourrait être une stratégie prometteuse pour prévenir le cancer.
L’étude épidémiologique, réalisée par Mariam El-Zein, Marie-Élise Parent, Yves St-Pierre et Marie-Claude Rousseau de l’INRS; Khady Kâ de l’Université McGill et de Jack Siemiatycki du Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal et de l’Université de Montréal, a bénéficié du soutien financier de Santé Canada, de l’Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et sécurité au travail du Québec, du Fonds de la recherche en santé du Québec, du Conseil de recherches médicales du Canada, de la Société canadienne du cancer et des Instituts de recherche en santé du Canada.
Source: McGill University
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